
Clément Guichard
7 avril 2020,
temps de lecture : 4min
L’ère Thomas fut un échec énorme. Pour la première fois depuis son 1er départ des Cavs, James va jouer sans superstar à ses côtés. Cela suffira-t-il ?
Isaiah Thomas et les prémices d’un désastre
L’ère « Isaiah Thomas » aux Cleveland Cavaliers (Cavs) se sera réduit à 53 matches (31 victoires – 22 défaites). A cause de sa blessure qui l’a immobilisé jusqu’en janvier, Thomas a seulement joué 15 petits matches. Après tout, 58% de victoire est respectable pour 90% des franchises NBA ayant son second meilleur joueur blessé pour la moitié de la saison. Mais les choses sont différentes quand on joue avec Lebron James. Au-delà des résultats, le constat de jeu était le plus inquiétant : des joueurs pas en rythme et à contre-temps. En attaque, un choix entre une bouillie de basket collective ou du 1 contre 5. De l’autre côté du terrain, une défense individuelle et collective catastrophique. Cinq plots qui avaient l’air d’avoir oublié le concept d’aide défensif.

C’est peut-être ça le pire. Cette absence de soutien défensif est révélatrice du problème sous-jacent qui a été l’élément déclencheur de ce trade monstre : le manque d’envie flagrant que renvoyait cette équipe lorsqu’elle jouait. Quand on a le meilleur joueur du monde dans son équipe, c’est assez limite…surtout quand ce même joueur sera en fin de contrat à l’été 2018 et dirigera clairement son choix vers la franchise qui lui proposera le meilleur plan pour gagner maintenant et tout de suite. Lebron James a 33 ans, il n’a plus de temps à perdre.
Ce fait est tellement avéré qu’à un moment de la saison, la rumeur Lebron à Golden State pour créer une méga-super-team était évoquée. Quand il s’agit de Lebron et sa soif de toujours plus de victoires, de titres, de gloire, sa volonté de marquer une empreinte de géant dans l’histoire de la NBA, et dans la culture « sport » en général, aucun scénario n’est assez fou si ça peut lui donner la meilleure chance d’atteindre son but. Il l’a fait en 2010 en quittant Cleveland pour Miami de la manière la plus controversée de l’histoire de la NBA. Il y gagna deux titres en 4 finales et revint finalement quatre ans plus tard à Cleveland en héros pour remporter en 2016 le premier titre de l’histoire de la franchise. 2018 pourrait être sa 8ème Finale NBA d’affilée. Cet été, son attachement particulier à Cleveland ne pèsera pas beaucoup quand il sera temps faire un choix sur son futur. La légende est en marche et ne souhaite pas s’arrêter là.
A la suite du trade du 8 février 2018, les langues des protagonistes se sont déliées. Le niveau des Cavs version Isaiah Thomas était surement dû à un problème plus profond que l’adaptation et les affinités « basketballistiques » entre profils de joueurs. Les ex Boston Celtics, Jae Crowder et Thomas, ne voulaient pas être à Cleveland. Ils devaient trouver injuste de se retrouver à jouer avec l’ennemi d’hier. Puis c’est en partie grâce à eux que Boston est là où il est à présent. Ils se sont faits échangés comme des malpropres par Danny Ainge (qui n’est pas du tout un sentimental) dès que Boston a eu la première opportunité d’acquérir Kyrie Irving. Lebron, de son côté, a bien vu que ce trade n’emmenait pas les Cavs dans la bonne direction. On ne remplace pas Irving comme ça…le bien nommé « Croqueur » (pour ses fantaisies individuelles de jeunesse) avait en fait bien grandi. Il squattait moins et mieux la balle. Il s’était rendu indispensable.
C’était surtout un mariage forcé et sans affinité entre anciens concurrents. Cette situation, on la doit à une gestion plus que douteuse du cas Kyrie Irving par le management des Cavs à l’été 2017. A la suite de la demande de trade par Kyrie en juillet 2017, il n’y aurait pas eu de discussions pour le retenir que ce soit avec Lebron ou avec le management des Cavs. Il n’y a eu apparemment aucune gestion en interne de cette crise. Peut-être que la relation aurait pu être sauvé avec un minimum d’effort.
Sans gestion interne, le trade était la seule option. Et le management des Cavs a planté ses négociations. Récent orphelins de David Griffin, le General Manager qui a géré le 2nd run des Cavs avec Lebron depuis 2014 et qui s’est retiré après la défaite en Finale quelques semaines plus tôt, les Cavs ont apparemment manqué de jugement. Des rumeurs solides laissent penser que Paul George aurait pu arriver dans l’Ohio contre Kyrie, mais Cleveland a manqué de timing et Indiana s’est rabattu sur un autre trade. Sans oublier l’affaire de la blessure d’Isaiah qui a failli tout changer. A son arrivée, les Cavs se rendent compte qu’il a une sale blessure qui l’éloignera des parquets jusqu’en janvier 2018. Ils rejettent le trade du fait de ce nouveau paramètre puis finalement reviennent de nouveau en arrière et acceptent quand les Celtics rajoutent un maigre 2ème tour de draft sans grande valeur…bref, une blague !
Le management de Cleveland est bien conscient de l’importance du cas Lebron pour l’été 2018. Et c’est la seule cause de toute cette situation. Conserver Lebron James. S’ils ont mal géré la crise Irving au point de se rabattre sur le trade de Boston, ils ont quand même tenté à travers cet échange de faire au mieux pour montrer à Lebron qu’ils allaient encore jouer à fond la victoire cette année. Thomas et Crowder devaient en être la preuve. Ils sortaient tout deux d’une excellente saison à Boston.
Dans ce deal, il reste cependant ce premier tour de draft 2018 échangé par Boston (celui des Nets) qui laisse penser que le management des Cavs a aussi souhaité penser au futur sans Lebron. Car si Lebron reste, il est peu probable que le rookie choisit en 2018 avec ce tour de draft soit prêt pour avoir un impact significatif dans une franchise qui joue la victoire chaque année. Vu l’âge de James Il y a un problème évident de fenêtre de carrière et de performance qui suggère que les Cavs ont tenté de jouer sur les deux tableaux en choisissant un trade qui n’est pas à 100% tourné vers le court terme et Lebron James. C’est gourmand.
La gourmandise, bien souvent, se paye.

Ils ont frôlé la catastrophe et le départ quasi sûr de Lebron l’été prochain en nous concoctant cet effectif approximatif et déséquilibré. Le cinq rêvé au moment du trade, « Thomas – Crowder – James – Smith – Love » est injouable…Thomas ne peut switcher sans se faire marcher dessus par un plus grand au poste. Et sans défenseur d’arceau pour combler les problèmes que Thomas provoque dans la défense extérieure, ce cinq est finalement devenu un des pires en NBA. Il fallait changer quelque chose avant d’atteindre le point de non-retour et la deadline des trades.
8 Février 2018, grand ménage de printemps
Les trades du 8 février dernier furent l’un des plus grands bouleversements d’effectifs durant une saison régulière. Non seulement par la quantité de joueurs échangés par une seule équipe mais également par la signification de ce trade.
Il faut remettre les choses dans son contexte : On parle de la franchise qui a enchainé trois NBA Finales d’affilées. On ne parle pas du Magic d’Orlando ou d’autres franchises tout aussi obscures. Les Cavs sont censés être construit durant l’été pour la saison entière et évoluer progressivement pour arriver au top de leurs formes pour les Playoffs et notamment pour juin et les Finales NBA. C’est l’objectif établi pour affronter les Golden State Warriors ou les Houston Rockets dans les yeux.
Mais le constat d’échec que présente un trade qui bouleverse presque le tiers de son effectif à 3 mois des Playoffs confirme que la réflexion estivale a été catastrophique et la gestion du début de saison désastreuse. A se demander s’il y a eu réflexion et/ou gestion, tout court.

Coby Altman, le nouveau Général Manager et les Cavs ont décidé de repartir de zéro et surtout ont reconnu leurs erreurs de l’été passé par ces trades de mi-saison. C’est déjà ça.

Exit les erreurs de cet été, Jae Crowder, Isaiah Thomas et Derrick Rose. Exit Iman Schumpert et ses 4 pts/match à 37% au shoots (28% à 3pts) pour $9 millions l’année. Exit Channing Frye qui a dû faire le compte pour le trade de Thomas. Enfin exit Dwyane Wade. Il n’avait rien à faire là et on kiffe son retour à Miami. On peut de cette manière garder l’illusion que le romantisme n’est pas encore mort en NBA.
Dans le sens inverse, George Hill débarque. Il se morfondait dans les bas-fonds de la NBA avec Sacramento et son contrat bien gras que seul les Kings avaient daigné lui offrir cet été. Finalement c’est bien lui qui a gagné. Il a son gros contrat et joue maintenant dans une top équipe. Il ne manque plus qu’il montre qu’il peut encore se bouger un peu les fesses en défense parce qu’à Sacramento l’envie n’y était pas.
Bienvenue à Jordan Clarkson et Larry Nance Jr. victimes du dégraissage massif des Lakers par Magic Johnson qui maintient l’espoir de recruter plusieurs stars agents libres l’été prochain. Thomas et Frye sont agents libres à l’été 2018 ce qui va libérer environ $15 millions pour les Lakers.
Bienvenue également à Rodney Hood qui s’est fait dégager comme un joueur de seconde zone par Utah devant l’explosion du rookie Donovan Mitchell. Alors qu’il y a encore quelques mois, après le départ de Hayward à Boston et avant l’éclosion de Mitchell, Hood était encore pressenti à devenir l’option numéro une de l’attaque de Utah.
Que donne cette nouvelle équipe par rapport à l’ancienne ?
A première vue, si on regarde « sur le papier », le trade est positif pour les Cavs : On vire des joueurs dysfonctionnels et on intègre des très bons role-players et qui ont tous plus ou moins une assez bonne réputation défensive. Clarkson est surement le plus douteux des quatre mais sera de toute manière moins pire que Thomas.
C’est donc en défense que ce trade devrait avoir de l’impact à court terme pour Cleveland. Sur les premiers matches les Cavs n’ont pas été meilleure qu’avant statistiquement parlant mais au moins ils ne se sont plus tapés des matches où ils encaissent 130 points ou plus. Seules les Playoffs compteront de toute manière pour cette équipe. Tout ce qui est fait jusqu’à mi-avril est une préparation. Lebron est différent en Playoffs. Cleveland est différent.
Rose et Thomas étaient de gros handicaps au poste 1 défensivement, Wade tenait encore le choc malgré ses 36 ans mais, à force de jouer l’interception, avait parfois tendance à oublier le backdoor en ligne de fond. Frye n’a jamais été un bon défenseur mais son apport dans le jeu offensif avec sa taille et sa précision à 3 points compense le tout en efficacité net. Crowder, lui, défend très bien mais il n’est jamais parvenu à trouver sa place dans le collectif ce qui s’est traduit par des pourcentages aux shoots très mauvais par rapport à ce qu’il avait produit à Boston les saisons précédentes.
Sur le plan défensif Hill est, en théorie, plus que capable. Il a un bon déplacement latéral et une très bonne envergure pour un meneur de jeu. Ses expériences avec des coaches à l’expertise défensive confirmée (Popovich, Vogel et Snyder) devraient permettre aux Cavs d’avoir un meneur qui ne fait pas les même erreurs et oublis que Thomas et Rose. C’est important lorsque l’on sait qu’en Playoffs il devrait avoir en face de lui Lowry, Irving ou Curry, pour ne citer qu’eux.

Hill va également apporter son expérience et sa justesse dans le contrôle et la distribution du jeu. Il n’est pas particulièrement un passeur talentueux mais sait parfaitement gérer le tempo d’un match. Il devrait bien soulager Lebron dans ce rôle. Il shoote à plus de 40% à trois points depuis 2015, avec notamment une pointe à 45 % cette saison avec Sacramento ! Au vu de tous ces éléments, Hill est un excellent complément à Lebron. Un trio extérieure George Hill, J.R Smith ou Rodney Hood et Lebron James a les moyens d’être très efficace en Playoffs. Deux très bon spot-up shooters autour de Lebron permettent d’étirer la défense et lui ouvrir de l’espace vers le panier ou pour faire une passe décisive à un coéquipier.
Hill, en position de meneur, permet aussi de diversifier la menace que pose Lebron en attaque. Quand Hill est meneur, Lebron peut se positionner à l’aile ou dans la raquette pour se rendre plus dangereux et privilégier la finition plutôt que la création.
Après avoir dit tout ça, il reste un problème majeur. En un an, on passe de Kyrie Irving, qui peut mettre n’importe quel shoot, n’importe quand, n’importe comment, à Hill, Hood ou Clarkson qui n’ont pas le même talent. Et cette fuite de talent pur n’a pas été compensée du tout. Ce problème risque de surgir aux moments décisifs où il faudra jouer de son génie et de sa magie pour faire la différence en fin de match.
Si on reconnait les capacités offensives de Hood et Clarkson, ils sont tout deux bien inférieurs à Kyrie. Hood est un joueur complet qui a montré des choses plus qu’intéressantes à Utah. Avec sa patte gauche, il est adroit d’à peu près tous les endroits du terrain (39% à 3pts la saison dernière) sauf le coin qui est historiquement son point faible (34% à cet endroit la saison dernière et surtout seulement 15% de ses 3pts sont shootés de cet endroit). S’il est meilleur shooter à mi-distance ou à trois points, et plus à l’aise dans cet exercice, il n’en reste pas moins un pénétrateur assez adroit. Il parvient de mieux en mieux à se créer lui-même ses shoots à mi-distance et trois points, et joue mieux sans ballon en coupant vers le panier pour obtenir des lays-ups faciles.
Mais il est certainement moins bon que Clarkson dans ce registre, qui lui, en a fait sa spécialité. Ne possédant pas un shoot exceptionnel (moins de 34% en carrière à 3pts), il sait comment atteindre le panier en pénétration ou shooter à mi-distance en se créant son propre espace à la suite d’un cross-over. En sortant du banc, il peut booster l’attaque des Cavs et créer des décalages grâce à son agressivité systématique vers le panier. Il crée des décalages. Pour les Cavs, il est très important que quelqu’un comme lui sorte du banc, cela conserve une pression sur la défense adverse qui doit toujours donner la même intensité dans les efforts quand les titulaires se reposent.
Larry Nance Jr, quant à lui, offre une très bonne option défensive, en plus de Kevin Love et Tristan Thompson, dans la raquette. Il n’est pas le plus adroit avec la balle mais est surtout un monstre physique et athlétique. Tyronn Lue, le coach des Cavs, n’a pas hésité à le positionner en pivot, malgré sa petite taille (2,06m), qu’il compense avec ses qualités athlétiques monstres. Ses aptitudes et son engagement lui permettent d’être un très bon défenseur et un danger permanent sur pick-n-roll en attaque. Quand il reçoit la balle lancée vers le panier, il peut péter un dunk sur la tête de n’importe qui (voir ses highlights). Depuis son arrivée à Cleveland, son poste de titulaire et le fait qu’il joue avec le meilleur passeur de la ligue, Lebron, Nance explose ses performances passées en termes de points, rebonds et contres. Le retour de Kevin Love dans le cinq majeur a forcément impacté ses statistiques mais un Larry Nance Jr. sortant du banc est assez séduisant.
Lebron, Lebron et Lebron
Malgré toutes ces belles descriptions favorables des nouveaux venus, Lebron n’a jamais été aussi seul depuis qu’il est parti de Cleveland à l’été 2010. Depuis cette date, il n’a jamais raté les Finales NBA, mais n’a non plus jamais été esseulé comme il l’est à présent. Que ce soit le Big 3 de Miami (Chris Bosh et Dwyane Wade quand même…) ou l’association avec Kyrie Irving, il a toujours pu compter dans les moments compliqués, sur un ou des partenaires qui pouvaient faire la différence individuellement. Sans rabaisser sa performance exceptionnelle pendant les finales 2016, si Kyrie n’avait pas été, lui aussi, magique lors des 3 derniers matches, l’histoire aurait été différente. Lebron n’aurait probablement pas suffi face à ces Warriors. C’est la problématique majeure quand on observe ce nouvel effectif. L’été dernier, ils ont tenté le pari Thomas. Les Cavs souhaitaient qu’il remplace numériquement Irving et apporte ce talent individuel qui peut faire la différence en Playoffs. Mais pour les raisons avancées précédemment, l’histoire n’a pas fait long feu.
Désormais les Cavs apparaissent comme une équipe avec une « mégastar » entourée de role-players, certes expérimentés et d’un bon niveau, mais qui restent des role-players. Love étant le seul qui se démarque du reste. Il est certes un all-star, mais n’est pas la star qui peut changer le cours d’un match lors d’une rencontre décisive en Playoffs. En tout cas, durant ces dernières années avec les Cavs, il n’a rien montré qui puisse suggérer ça. Il a maintenant 30 ans, et il est difficile de penser qu’il peut se transformer maintenant.
Face à des équipes comme Houston, Golden State en Finales NBA ou même Toronto et Boston lors des tours précédents, on peut imaginer que ça fasse léger dans les instants décisifs. Les trois premières ont chacune une doublette de stars qui ont la capacité de prendre un match à leurs comptes. Boston a une défense collective tellement forte qu’elle comble le manque de talent offensif de cette manière. Et pour le reste, il y a Kyrie Irving. En comparaison, Cleveland n’a pas tout ça. Ni la doublette de superstar, ni la top défense. Est-ce que Lebron suffira ?
Cela dit, Lebron James réalise peut-être sa meilleure saison. Oui, on dit ça tous les ans. Mais, depuis le trade, Lebron est passé en mode Terminator en attaque : increvable et efficace au possible. Avec les Cavs, il n’a jamais aussi bien shooté que cette année de l’extérieur, et notamment à 3 points. Cette saison il prend et met des shoots longue distance qu’il n’a jamais osé prendre durant toute sa carrière. Passer en dessous de l’écran pour l’empêcher d’attaquer le panier est une stratégie révolue. Seul ces deux dernières saisons avec le Heat offrent de meilleurs statistiques sur ce point-là. A la différence que, cette année, par rapport aux autres précédentes, avec le Heat puis les Cavs, il s’occupe absolument de tout le reste et conserve des standards offensifs proche de ceux du Heat lorsqu’il était entouré par deux Hall of Famer et une ribambelle de joueurs collectifs et expérimentés.

Il a toujours été un des meilleurs passeurs de la ligue, si ce n’est le meilleur. Mais cette saison, il fait plus de passes décisives qu’il n’en a jamais faites sur une saison (9+ par match).
Grâce à lui, Cleveland reste une des meilleures équipes en attaque de la NBA. Même si à présent il doit se battre « seul » contre les autres pour faire performer le collectif à un niveau qui permettrait aux Cavs de croire de nouveau à une finale NBA.
Si la défense se met à fonctionner comme on peut l’espérer avec cet effectif, les Cavs peuvent retourner encore une fois en finale NBA, et qui sait, plus que chatouiller son opposant de la conférence Ouest.
Lebron sait, comme le titre avec Cleveland en 2016 qui est davantage savoureux que ceux qu’il a obtenu avec Miami, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
James, lui, rêve de gloire.
Il a les cartes en main pour écrire sa légende et rester dans l’histoire comme une icône de ce sport à jamais. En menant cette équipe au sommet, il peut montrer à tous qu’il doit être classé dans le top 3 des meilleurs joueurs de tous les temps. Et personne ne pourra plus jamais rien dire.
A lui de jouer.
- Source Stats : https://www.basketball-reference.com/ – https://stats.nba.com/
- Source Photos : http://www.apimages.com/